CRETF
Centre Régional d'Enseignement Technique Féminin de Fatick Quartier Darou Salaam Près du CEM Khar Ndoffène Diouf Tel 949 10 89 Email cretf_fatick@yahoo.fr

Origine :

Le CRETF existe depuis 1978. Il dépend du Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle de l’Alphabétisation et des Langues Nationales. Aujourd’hui, 160 jeunes filles de plus de 12 ans suivent les différentes formations du centre.

Les missions :



Le centre s’engage à donner une « formation professionnelle et qualifiante » aux jeunes femmes mais aussi à assurer un suivi pour l’insertion des apprenties dans la vie professionnelle. C’est en ce sens que la directrice entend contribuer à l’affirmation de l’économie familiale sociale comme discipline transversale pour la lutte contre la pauvreté. L’économie familiale regroupe des notions de gestion, d’éducation, de santé de la reproduction, de prévention des MST…

Le fonctionnement :



Ayant échoué à l’enseignement scolaire général, de nombreuses jeunes filles des environs de Fatick choisissent de s’inscrire au CRETF. D’autres jeunes filles n’ayant jamais été scolarisées viennent aussi s’inscrire aux cours d’enseignement technique. Les droits d’inscription, et les fournitures s’élèvent à 1250 francs CFA par mois.

Les formations se divisent en sept filières :

  • La restauration et l’hôtellerie (un an), avec un niveau 3ème
  • L’agroalimentaire (un an), niveau CM2-6ème
  • La couture, la confection, la broderie (trois ans), niveau CM2-6ème
  • L’artisanat, l’impression de tissu (deux ans), niveauCM2
  • Art ménager et social (trois ans), niveau CM2
  • Hygiène, assainissement, environnement (six mois), niveau CM2
  • Alphabétisation en cours du soir (deux ans), niveau CM1-CM2 ou analphabètes

Le centre propose également des formations modulaires pour les groupements de quartier. A la sortie de l’école, les jeunes femmes se regroupent en GIE, puis en fédération de GIE ce qui leur permet d’emprunter ensemble des sommes à investir au niveau de chaque GIE. La directrice nous signale cependant que certaines jeunes femmes abandonnent la formation pour cause de mariage, de déménagement de la famille ou de manque de moyen.